Thursday, May 27, 2010

L’élément ludique en mon travail « le texte et l’image »

Mon opinion sur l’action de produire une œuvre d’art et mon contact avec les matériaux, comme la toile, le fusain, la photocopie, le feutre, etc. et sur le moment pendant tout ce processus de faire une peinture, un collage ou un dessin, est que cela est proche à la sensation de plaisir, de divertissement, de s’amuser.

La mécanique de travail au moment où je fais une œuvre d’art fait comme partie d’un divertissement. Pendant cette construction d’une nouvelle œuvre, je m’amuse, je n’ai pas le concept d’un travail en tête, je ne considère pas l’art comme un travail, comme une obligation. J’utilise mes goûts propres, comme la musique que j’aime, les images que j’aime (de magazines de mode, de artistes de rock, pochette de disque etc. ).

De la même manière, le mélange de textes et d’images, produit une image pas parfaite, très naïve et rapide ; c’est plus proche à une esquisse et à côte une phrase, drôle, ironique et amusante : tous ces éléments m’aident dans la construction d’une personnalité ou d’un contexte ou moment dans le passé ou le présent, mais pendant cette construction je m’amuse.

C’est pour cela que toutes les personnes qui regardent mon œuvre y trouvent un fort élément « ludique et ironique », éléments avec lequel il existe un lien très fort avec le jeu. C’est la continuation de l’utilisation de jeux comme éléments pour faire un dessin avec le stylo sur un cahier de l’école pendant mon enfance, cette époque est le premier contact avec la construction d’un monde propre, de l’importance de la musique et d’un goût propre, de manière esthétique, un enfant qui tout la vie est curieux des tendances de la mode et de rock, qui dessine une ambiance d’adultes, comme une discothèque.

Mon dessin n’est un dessin académique proche de la peinture ou du dessin des beaux arts, au contraire, mon dessin est un travail qui ne cherche pas la perfection.

Mon objectif est un travail proche au début de ma vie, au « primitif » dans mon propre processus, que j’ai déjà initié pendant mon enfance, avec le dessin comme un jeu. Dans le cadre de mon master Arts Plastiques de l’Université Sorbonne Paris 1, je développe ma recherche et je trouve le livre de l’artiste plasticien Raphaël Zarka sur « La conjonction interdite, notes sur le skateboard ». Zarka utilise le texte de Roger Caillois « Les Jeux et les hommes », pour faire sa propre investigation sur le jeu.

«Le jeu comme activité »
Le jeu est défini par Caillois comme une activité à la fois libre, séparée, incertaine, improductive, réglée ou fictive (les deux derniers termes étant presque exclusifs l’un de l’autre). C’est avant tout un divertissement, celui qui joue est forcément libre de jouer ou pas » .

Je trouve une relation nette entre ce texte et le concept de mon travail plastique (peinture, collage), une relation aussi avec mon processus de création d’une œuvre d’art, ma position comme artiste plasticien, la manière dont je montre mon travail, la place où je montre mon œuvre (la galerie d’art).
Je trouve dans ce paragraphe la comparaison parfaite de toute ma position et son concept sur le jeu, et au concept de Zarka sur le jeu : « Le jeu est improductif, il diffère en ces sens de l’activité professionnelle. Le jouer rémunéré (sportif, acteur, ou autre) ne joue plus, il travaille, ce qui ne change pas pour autant la nature de jeu ».

Mon travail plastique est basé sur le jeu, le divertissement, le plaisir ; de plus, c’est une technique qui ne cherche pas le côté académique, qui ne cherche pas la beauté académique (beaux arts), dans son tracé. Si, au contraire, il est plus proche du tracé infantile, pour faire de mon dessin un dessin plus proche au côté primitif du tracé d’enfant, de mes premiers travaux d’enfant, où je prenais le dessin comme un jeu, proche du jeu avec mes jouets, alors je suis le peintre ou artiste plasticien qui considère son œuvre comme dans « Le jeu improductif », car il diffère de l’activité professionnelle. Pour cette raison, je ne sens pas la galerie d’art comme un espace proche de mon travail et encore moins la relation entre galeriste et artiste, qui doit changer son concept originel, être moins sincère, à cause de cette relation, même si le jeu reste. Comme l’écrit Zarka : « Le jouer rémunéré (sportif, acteur, ou autre) ne joue plus, il travaille, ce qui ne change pas pour autant la nature de jeu ». Dans un texte, Zarka dit qu’il « arrive à faire une comparaison avec l’artiste traditionnel et l’art comme office » : avec cette comparaison, je vois plus clairement ma relation avec l’art, mon œuvre plastique et ma recherche.

De manière conceptuelle, je considère mon travail plastique comme un type de travail proche des jeux, avec un côté ludique qui développe une mécanique de travail ayant pour base le divertissement (l’ironie et l’anecdote). Pour le côté technique, j’utilise le dessin, le texte, la photocopie ou la photographie etc., pour arriver à avoir un esthétique personnelle qui parle de la vie quotidienne.

1 La Conjonction Interdite. Notes sur Le Skateboard , Raphaël Zarka

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