Le côté de la fiction narrative (les aventures d’un faune).

De manière parallèle à mon travail de peinture proche de ma vie privée, j’ai développé un côté plus proche de la fiction, un travail plus plastique, avec la création de un personnage « un faune » qui figure le concept d’érotisme et synonyme de beauté. Il a des relations avec d’autres faunes ou diables plus âgés. Sur ce côté, je trouve le lien de ma peinture avec le travail de Goya, peinture dans laquelle l’artiste utilise dans ces tableaux ce type d’esthétique avec des faunes et diables, figures grotesques … Par exemple, dans Los Caprichos, Goya peint des monstres ailés, déformés, des formes décharnées, des diables, mais chez Goya ils sont plutôt synonymes de peur, d’effroi, de terreur, et non de beauté (ou en tout cas pas directement). C’est plus dans l’esthétique, la pâte, les couleurs, que je fais le lien. Il y a un côté tourmenté, positif ou négatif.
Exemple : vie d’un faune à Paris, tableaux, qui sans ordre particulier, évoquent une narration sur la naissance d’un faune à Paris, par l’évolution de sa vie.