Monday, June 20, 2011

Christophe et Martial ,huile sur toile - oleo sobre lienzo, taille-tamano: 1.30x 1.95

Christophe et Martial ( Magazine Têtu- Juin 2011 pag. 89).

Serie Completa,Portadas de Revistas. Serie Couvertures de magazines.

Sunday, June 19, 2011

Serie Prada: Prada N°3, 2.50x50cm ,huile sur toile.

Friday, June 10, 2011

Video de la presentacion del proceso de mi trabajo del Archivo Collage a la Serie Portadas de Revistas.Universidad Sorbona Paris 1.

Presentation de mon parcours avec la piece L'archive collage et mon travail actuel Serie "Couvertures de Magazines".Universite Sorbonne Paris 1.Junio 2011.Paris.

Serie Completa,Portadas de Revistas. Serie Couvertures de magazines (Version Complete)

El incluir portadas de revistas que hablen de asuntos politicos internacionales y locales;como lo es,la portada de la revista parisina le nouvel observateur,donde aparece el perfil del politico frances DSK,el cual esta arrestado en Estados Unidos, acusado de violacion a una trabajadora de limpieza en un hotel de nueva york o la cartula del periodico de distribucion gratuita en el metro de paris,Direct Matin,donde aparece en la portada el retrato de Ossama Been Laden el dia de su muerte ,son portadas que al colocarlas al lado de otras portadas de revistas de modas,esta variedad me ayuda en la construction de un imaginario colectivo de un momento.Es el jugar con los tipos de rostro,unos salidos del mundo de la moda actual,exigente con el estereotipo de belleza y otros rostros que son mas cercanos a la realidad diaria.Lo bello,lo fuerte,lo violento,lo culto,lo intelectual,todo se encuentra y se mezcla como en un kiosko de periodicos, coleccion de portadas de revistas.
Afin de faire le lien avec le contexte, je peins aussi des tableaux à partir des couvertures de magazines qui traitent de l’actualité, comme l’affaire DSK ou la mort d’Oussama ben Laden, et qui permettent de situer les autres tableaux dans le contexte d’une époque. Je l’ai fait pour l’Archive Collage à Lima avec le mouvement punk (iconographie d’une époque) et le lien avec la violence policière, la dépression économique et le terrorisme du Sentier Lumineux. Cela permet de créer un imaginaire collectif qui parle à tout le monde car se fait un lien entre le contexte politique, international, économique de l’époque et l’esthétique de la modernité.

Le nouvelle observateur.le Dossier DSK.

Têtu - juin 2011.

Serie Couvertures de Magazines, Direct Matin,Mai 2011.Ossama Ben Laden est mort.

serie portadas de revistas de moda;serie couvertures magazines de mode.

Wednesday, June 08, 2011

serie portadas de revistas de moda;serie couvertures magazines de mode.

Parisienne ( Interpretation de couverture).(caratula ficticia).

Article Mode et Modernité (par Christine Lancha) Extrait du Catalogue « Constantin Guys - Fleurs du mal » Musée de la Vie Romantique.2002,2003,Paris.

Mise en scène recherchée des apparences, lieu de la frivolité et de toutes les fantaisies, la mode exerce durant tout le XIXe siècle un pouvoir de fascination, en revalorisant l’image d’une femme au rôle social insignifiant qui trouve en elle le moyen de s’affirmer. Masque compensatoire qui lui délègue une fonction de faire valoir en faisant de son corps une réalité à la fois parée et pudique, la mode est l’apanage de la vie mondaine qui en fait l’emblème des attributs arbitraires de démarcation sociale. Mais elle incarne aussi l’un des aspects les plus visibles de la modernité, en raison de son caractère à la fois impérieux et provisoire qui engendre un renouvellement ininterrompu de ses formes. Dès les années 1850, elle bénéficie des innovations techniques du progrès qui va influer d’une manière inattendue sur son développement.
Avec Baudelaire, la notion de mode prend une ampleur et une acception symbolique qu’elle n’avait pas dans Le Traité de la vie élégante de Balzac. Dans le dernier chapitre du Salon de 1846, c’est dans le contexte de la mode que Baudelaire formule pour la première fois le prélude à ce qu’il définira dans Le Peintre de la vie moderne comme le principe même de la modernité : la réunion de l’éternel et du transitoire. Bien qu’elle ne fasse pas l’objet d’une véritable étude, la mode demeure le pivot du discours esthétique de Baudelaire dans son essai sur Guys, ou il met en relief la complexité de son phénomène en même temps que son caractère insaisissable. Pour Baudelaire, la mode est une autre forme de l’artifice , comme lui passager et imprévisible, un effort toujours renouvelé vers un dépassement du naturel pour atteindre le Beau. Dans Le peintre de la vie moderne, il affirme également la séduction qu’exerce sur lui défilé de femmes factices et sensuelles vues par Guys, ces corps mouvants saisis à travers la palpitation d’un geste, l’élégance d’un mouvement ou la langueur d’une pose, lui qui a ancré à sa poésie l’image d’une féminité troublante avec son cortège de mystère , de grâce ou d’impudeur.
L’aura qui se crée autour du vêtement féminin au XIXe siècle n’a pas échappé au regard pénétrant de Guys. S’il a vu dans la femme une source de création inépuisable au point qu’il fit d’elle , à partir des années 1860, le centre de son immense production graphique- abandonnant alors son activité de reporter-, il l’a aussi envisagée comme une figure réelle et symbolique de la modernité, par laquelle la mode, nouveau système de valeurs du siècle, trouve sa consécration. La restitution minutieuse de la parade vestimentaire féminine atteste sa sensibilité face à ce nouveau procédé de valorisation de la femme par l’apparence, donnant d’elle une image fascinante, qui contraste avec la mise ascétique et figée de l’homme, voué à l’habit noir, rigide et austère.
Si rien n’échappe à l’œil de Guys des signes distinctifs des femmes de l’époque, son œuvre ne saurait être réduite à un simple témoignage des modes du temps. Ses nombreux portraits affirment une poétique de l’apparence, par l’intermédiaire d’une représentation continue du langage du corps et de cette parure d’étoffes, en ondulations souples, dont l’image de la femme du XIXe siècle semble indissociable. Et ces silhouettes entrevues dans la fugacité d’un instant, recomposées sur la feuille avec une rapidité d’exécution qui leur confère leur dynamique, sont autant de prétextes à des exercices de style, des études cinétiques, ou le trait puissant et alerte modèle les corps sans jamais les contraindre, ou l’agilité de l’arabesque entraîne la figure dans un mouvement prompt, dont n’est retenu que l’essentiel.

De Fursac , huile sur toile, 1.30 x 1.95 m

Le Monde , technique mixte sur toile, 1.30 x 1.95 m

L’utilisation de l’image publicitaire dans mon travail est en relation avec « Le Peintre de la vie moderne »

Je suis arrivé, dans mon processus de travail, à l’utilisation de matériau graphique dans ma peinture, des photos, couvertures et posters de magazines de mode parisiens, ces photographies se retrouvent même dans les journaux gratuits, comme dans le métro, sur les kiosques, sur les stations de bus et vitrines d’une parfumerie ou d’opticiens. Je trouve ces images comme éléments de la vie quotidienne, comme partie de mon trajet pour aller à l’université ou en promenade dans mon quartier ou dans Paris. Les affiches aussi peuvent me servir, par exemple pour des expositions, si elles ont un caractère esthétique qui me plaît (cité de la musique). Ce matériau est le reflet d’une époque. C’est l’usage de ces images comme reflet de la vie moderne dans le Paris du XXI siècle La transformation de ce matériau graphique en tableaux, en peintures (huile sur toile), me permet de continuer à utiliser le mélange de texte et d’image dans mon œuvre et fait le lien avec le livre «Le peintre de la vie moderne » de Charles Baudelaire. J’utilise « Le peintre de la vie moderne » du XIXème siècle, pour «dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, de tirer l’éternel du transitoire » . Je trouve dans ce matériau une sorte de portrait d’une époque. Je trouve dans les personnages de couvertures de magazines de mode une immense force : ce qui m’attire surtout, ce sont l’attitude, la photographie et la couleur des images qu’utilise le monde de la mode. « Ils sont parfaitement harmonieux, parce que le costume, la coiffure et même le geste, le regard, le sourire (chaque époque a son port, son regard, son sourire) forment un tout d’une complète vitalité (élément transitoire). »
Ces images me plaisent parce qu’elles montrent l’homme actuel «et enfin que le geste et le port de l’homme actuel donnent à sa veste ou pantalon une vie et une physionomie qui ne sont pas celles de l’homme ancien».
Cependant mon objectif n’est pas seulement de voir et de construire des archives avec ces images, mais de transformer ces images en tableaux à l’huile, de laisser une trace en donnant un graphisme personnel à ces images. C’est le retour pour moi, après le dessin au fusain rapide, à l’utilisation de la palette pour développer une peinture très précise, fondée sur le trait et la couleur.
« J’ai dit que chaque époque avait son port, son regard et son geste. C’est surtout dans une vaste galerie de portraits (celle de Versailles, par exemple) que cette proposition devient facile à vérifier. Mais elle peut s’étendre plus loin encore. Dans l’unité qui s’appelle nation, les professions, les castes, les siècles introduisent la variété, non seulement dans les gestes et les manières, mais aussi dans la forme positive du visage. Tel nez, telle bouche, tel front, remplissent l’intervalle, d’une durée que je ne prétends pas déterminer ici, mais qui certainement peut être soumise à un calcul » .
C’est ce qui nous touche chez Baudelaire, et fait résonance avec ma peinture : le mélange entre la conscience du temps qui passe et exigence d’éternité, cette tension entre évanescence et désir de pérennité, qui s’explique peut-être par les fonctions de journaliste qu’il a longtemps exercées : « Il suffit de s’arrêter un instant aux deux maîtres mots de l’esthétique baudelairienne, « modernité » et « nouveau » , pour voir aussitôt qu’elle est fille de la culture journalistique ou baigne le poète. Contre l’idéologie régnante qui, obsédée par l’idée de décadence et de déclin, oppose la perfection de l’art classique ou ,mieux, antique, à la laideur présumée du monde moderne, Baudelaire défend et exalte la beauté cachée et paradoxale de la société nouvelle –issue de la Révolution et de la mécanisation industrielle : une beauté à laquelle seul peut accéder l’artiste qui a acquis la « modernité » , c’est-à-dire ,d’après la formule célèbre du Peintre de la vie moderne, l’art de « dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, de tirer l’éternel du transitoire ». Cette éternité du monde moderne n’est donc pas une éternité figée et protégée du cours réel des choses mais, au contraire, une éternité qui se nourrit de l’air du temps, qui ne renonce jamais, selon les termes par lesquels s’achèvent Les Fleurs du Mal et qui résument en effet la profonde ironie de l’art baudelairien, à trouver du nouveau » : ce vocabulaire , qui reflète l’obsession de Baudelaire pour concilier l’exigence artistique et l’évanescence du temps qui passe, ne serait tout simplement pas concevable s’il ne venait d’un homme complètement immergé –au XIX siècle déjà ! – dans notre civilisation des médias » .